Journée mondiale de la biodiversité : la FOGEKA mobilise les communautés du Grand Équateur pour une gestion durable des ressources naturelles A l’occasion de la Journée mondiale de la biodiversité ce jeudi 22 mai, l’ONG congolaise FOGEKA a sensibilisé les populations riveraines du Grand Équateur à l’urgence de préserver les ressources naturelles. Cette journée, proclamée par les Nations Unies, vise à rappeler l’importance vitale de la biodiversité pour l’équilibre de la planète et la survie de l’humanité. La République démocratique du Congo est l’un des pays les plus riches en biodiversité au monde. Ses forêts, qui couvrent plus de 60 % du territoire national, abritent une multitude d’espèces animales et végétales, dont plusieurs sont endémiques ou menacées d’extinction. Cette richesse, véritable atout pour lutter contre les dérèglements climatiques à l’échelle planétaire, est pourtant gravement menacée par des pressions anthropiques : pauvreté endémique, insécurité, exploitation illégale des ressources, agriculture sur brûlis et déforestation massive. « Notre biodiversité se meurt à petit feu. Elle disparaît à cause de l’indifférence collective et du manque d’alternatives économiques pour les populations locales », alerte Génie Kande, président de la FOGEKA. Une alerte qui se transforme en action S’exprimant à l’occasion de cette journée mondiale, Génie Kande a lancé un appel solennel à la conscience collective. Il exhorte les communautés locales, les autorités et les partenaires internationaux à prendre la mesure du danger. Il rappelle également l’engagement du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en faveur de la protection de l’environnement et de la biodiversité, notamment dans le cadre de la lutte contre les gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. À travers des campagnes de sensibilisation sur le terrain, la FOGEKA incite les populations du Grand Équateur, notamment les peuples autochtones, à adopter des pratiques durables : reboisement, gestion raisonnée des forêts, protection des espèces en voie de disparition. L’organisation mise également sur l’autonomisation des femmes rurales et la formation des jeunes à la conservation de la nature comme leviers de transformation durable. « La déforestation ne signifie pas seulement la perte des arbres. Elle entraîne aussi l’érosion de la faune, l’épuisement des sols, la raréfaction de l’eau et l’aggravation du changement climatique », explique Génie Kande. « Il est impératif de réconcilier développement et écologie, notamment à travers des approches participatives où les communautés deviennent les premières gardiennes de leur patrimoine naturel. » À l’heure où les écosystèmes s’effondrent à un rythme alarmant, l’initiative de la FOGEKA s’inscrit dans une dynamique globale visant à restaurer l’équilibre entre l’homme et la nature. Car préserver la biodiversité, c’est aussi préserver la vie, la culture et l’avenir des générations futures.
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