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Choléra en RDC : l’épidémie s’étend à 17 provinces, le gouvernement en alerte L’épidémie de choléra poursuit son avancée inquiétante en RDC. Le nombre de provinces touchées est passé de 14 à 17, a annoncé ce jeudi 10 juillet 2025 le Dr Samuel Roger Kamba, lors d’un point de presse tenu à Kinshasa. « La diarrhée et les vomissements sont les deux principaux signes d’alerte », a rappelé le médecin, appelant la population à la vigilance face à la propagation rapide de la maladie. Les dernières données font état de plus de 30 000 cas enregistrés depuis janvier 2025, avec environ 664 décès à travers le pays. La situation est jugée préoccupante par les autorités sanitaires, notamment en raison des pluies diluviennes, des inondations et des déplacements massifs de populations qui favorisent la transmission de la bactérie Vibrio cholerae. À ce stade, huit provinces sont formellement identifiées comme touchées : le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, le Tanganyika, le Haut-Katanga, le Maniema, la Tshopo, le Kongo-Central et la ville de Kinshasa, où plusieurs zones de santé sont affectées. Selon le ministère de la Santé, neuf autres provinces, dont la liste complète n’a pas encore été rendue publique, seraient également concernées, portant à 17 le nombre total de provinces affectées. Le ministre de la Santé a exhorté la population à se rendre sans délai au centre de santé le plus proche en cas de symptômes et à éviter toute forme d’automédication. Pour renforcer la riposte, plusieurs structures sanitaires sont déjà mobilisées dans la capitale, notamment l’Hôpital de Ngiri-Ngiri, l’Hôpital du Camp Kokolo et le Centre de santé Pakadjuma. D’autres établissements devraient rejoindre le dispositif dans les prochains jours, à l’instar de l’Hôpital de la Renaissance (CHUR, ex-Mama Yemo) et du Centre Mama Koko. Par ailleurs, le numéro vert 151 demeure opérationnel pour permettre à la population de signaler rapidement tout cas suspect, qu’il soit lié au choléra ou à la Mpox, une autre maladie sous surveillance. Le ministère de la Santé appelle à la stricte observance des mesures d’hygiène, notamment le lavage régulier des mains, la consommation d’eau potable et la préparation alimentaire dans de bonnes conditions, afin de freiner la progression de l’épidémie.